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UN PEU D'HISTOIRE DE L'ASSURANCE

ANTIQUITÉ

Des traces ont été retrouvées d’une caisse de solidarité instituée par des tailleurs de pierre égyptiens en 4500 avant Jésus-Christ. Un fonds était constitué et distribué en cas d’accident.

Ce mécanisme s’apparente à de la solidarité et pas à de l’assurance : les techniques de mutualisation et de calcul des primes étaient empiriques, la sécurité et la pérennité du mécanisme étaient fragiles.

En 2250 avant Jésus-Christ, à babylone, une loi garantissait aux marchands le remplacement de leur âne si le leur venait à mourir. Il ne s’agissait pas non plus d’assurances, les fonds publics étaient mis à leur contribution, le calcul du risque demeurait empirique.

Une constante intemporelle : le risque résultant de l'existence de dangers multiples.

MOYEN-ÂGE

Prêt pour la grand aventure

Un négociant ayant besoin d’argent pour charger son navire empruntait de l’argent à des notables. En cas de succès de l’opération, ceux-ci percevaient un intérêt pouvant aller jusqu’à 50%. En revanche, si le bateau sombrait, ou si la marchandise était pillée, le négociant ne devait rien à ses investisseurs.

Ce mécanisme s’apparente au pari ou encore au prêt sous condition, on peut cependant y voir les prémices de l’assurance.

Conduit de foire

Pour encourager les marchands à venir dans les foires, équivalentes à nos grandes braderies, les seigneurs proposaient, moyennant rémunération aux marchands de les escorter pour assurer leur sécurité et celle de leur marchandises des pillards. Certains risques étaient exclus (risque de guerre, voyages de nuit) .

Même si l’on reconnaît là certains éléments du contrats d’assurance :

  • La somme d’argent versée au seigneur peut s’assimiler à une prime,
  • celle versée en cas d’agression à une indemnité de règlement de sinistre,
  • les exceptions sont les ancêtres des exclusions de garantie.

Cependant, la technique de calcul de la cotisation est encore empirique, la mutualisation est fragile, la solvabilité du seigneur n’est pas garantie.

ANCIEN RÉGIME

Trois hommes ont contribué par leur action au développement de l’assurance au XVIIème siècle : Colbert, Pascal et Tonti.

Jean-Baptiste Colbert

Tristement connu pour la rédaction du « Code Noir », il était soucieux de faire de la France une puissance commerciale mondiale, il encourage le commerce maritime et met sur pieds la première législation moderne sur le commerce en 1673 et sur le commerce maritime en 1681. Ce dernier texte contient des dispositions concernant l’assurance maritime qui vont lui donner un certain essor.

Blaise Pascal

Philosophe, écrivain et scientifique, Pascal a joué un rôle essentiel dans le développement de l’assurance puisqu’il a permis la maîtrise théorique du hasard.

Ses travaux ont débuté par une réflexion sur un problème de jeu de dés pratiqué par deux joueurs ayant misé une somme d’argent. La question consistait à savoir comment répartir les mises entre les deux. joueurs qui devaient interrompre la partie avant la fin. Il était intuitif que celui qui avait de l’avance devait récupérer davantage que son adversaire mais les proportions qui revenaient à chacun restaient à déterminer.

Pascal a alors fait une découverte fondamentale, celle du calcul des probabilités qui passe notamment par l’utilisation du célèbre triangle qui porte le nom de son inventeur : le triangle de Pascal.

le triangle de Pascal

le triangle de Pascal

La construction est d’une simplicité enfantine : chaque nombre est la somme des deux qui se ont situés au dessus, celui de droite et celui de gauche. Les applications en sont nombreuses, la première ayant été le partage des mises entre deux joueurs lors d’une partie inachevée. En 1654, la théorie est diffusée dans un ouvrage intitulé « La géométrie du hasard ».

Cette découverte a permis de passer du stade de la spéculation ou du pari à celui de la technique raisonnée du calcul des risques.

Lorenzo Tonti

Moins célèbre que les précédents, Lorenzo Tonti n’en est pas moins à l’origine d’un mécanisme original qui va marquer le développement de l’idée de mutualisation des risques.